» Mise à jour : novembre 2021

Visité à quatre reprises en famille, avec des amis, ce pays est un véritable coup de cœur.

La Namibie est une jeune nation d’Afrique australe, qui a été colonisée par l’Allemagne puis placée sous protectorat de l’Afrique du sud qui y a appliqué l’apartheid. Elle ne devient indépendante qu’en 1990. Une fois et demi plus grande que la France, c’est le pays des grands espaces et de la distanciation sociale, en effet la densité de population est la seconde plus faible du globe.

Hors escalade le pays recèle de joyaux qui méritent toute votre attention. Du nord au sud vous trouverez la réserve d’Etosha, l’un des parc naturels avec les paysages les plus esthétiques d’Afrique. La faune y est très abondante. A l’ouest sur la façade atlantique c’est le désert du Namib qui s’offre à vous. Il s’agit du plus vieux désert du monde, là encore paysages à couper le souffle et faune endémique incroyable. Tout au sud, le Fish river canyon est le second plus grand canyon au monde. Mais arrêtons là, car il est impossible de lister toutes les merveilles proposées par ce pays.

Aucun visa n’est nécessaire pour les ressortissants français. Les titulaires d’un passeport français bénéficient de permis de séjour touristique d’une durée maximale de 90 jours.
En cette période de pandémie (COVID 19), le pays reste ouvert aux français mais il faut présenter un test PCR négatif de sept jours au maximum. Attention le calcul se fait à partir de l’arrivée en Namibie et non à l’horaire de départ, le test doit être présenté en anglais.

Des vols directs quotidiens existent depuis les aéroport allemands, les compagnies du golfe (Qatar, Emirates) ainsi qu’Ethiopian airlines desservent la Namibie.

Les transports en communs (train, bus) existent mais ils sont très rares et ne permettent pas de se rendre sur les falaises où les lieux touristiques.
Louer une voiture est quasiment obligatoire. Un permis international vous sera demandé, sans lui pas de location possible.

Les grands axes sont goudronnés (tarred road) mais n’ont d’intérêt que pour parcourir de grandes distances entre différents points remarquables. Les axes secondaires (gravel road) sont eux aussi bien indiqués et bien plus nombreux. Il est donc relativement facile de trouver les parcs nationaux ou vos lieux d’hébergements (lodges et campings sont très souvent indiqués via des panneaux au bord des routes).

Pour rejoindre tous les sites d’escalade, une voiture de style Renault Duster est suffisante (oui en Afrique australe, la Duster est commercialisée avec le logo Renault). Néanmoins pour rouler confortablement sur les pistes (gravel road) où la vitesse maximale autorisée est de 100km/h, ou pour sortir des routes principales un 4×4 sera nécessaire (ce qui parait inévitable pour profiter pleinement du pays).
La route est certainement l’endroit le plus dangereux que vous allez fréquenter, bien plus qu’une randonnée dans le bush, une vigilance particulière est donc nécessaire. La Namibie est le pays ayant le plus grand taux d’accidents mortels au monde, si on le rapporte à sa faible population. La vitesse maximale autorisée est de 120km/h sur les routes goudronnées qui sont en double sens, et n’oubliez jamais qu’un éléphant peut vous couper la route.

Autre point de vigilance, les assurances. Les voyageurs avertis ont souvent une carte gold, voire une platinum, mais attention ces dernières ne permettent pas de se faire rembourser la franchise pour un véhicule si c’est un 4×4.

Pour les baroudeurs qui souhaitent voyager au maximum en autonomie, avoir un frigo dans sa voiture permet de manger autre chose que des boites de conserve, prévoir une seconde batterie dans ce cas.

Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en Namibie.

Dans les régions où l’on grimpe il n’y a pas de paludisme. Seule une visite de la bande de Caprivi, à l’extrême nord-est du pays, doit vous amener à prendre contact avec votre médecin pour envisager la prescription d’un traitement préventif.

Concernant les secours, les distances sont grandes et il est tout à fait possible de se trouver à plus de cinq ou six heures de route (voire bien davantage) du premier hôpital.

Tous les namibiens nous ont alerté sur le fait qu’il fallait absolument privilégier les centres médicaux privés aux établissements publics.
Il n’y a aucun service de secours capable de venir chercher une cordée en cinquième longueur dans une voie d’escalade.
Là encore l’autonomie reste le maitre mot.

Le dollar namibien a le même taux de change que le rand sud-africain.
Pour ceux qui ont visité l’Afrique du sud vous pourrez y utiliser l’argent qu’il vous reste, mais l’inverse n’est pas possible.